Avenue Chamberry
Avenue des Colibris
Avenue des Grives
Avenue des Hirondelles
Avenue des Merles
Avenue des Mésanges
Avenue des Pluviers
Avenue des Tourterelles
Boulevard de la Cité-des-Jeunes
Canal de SoulangesLe Canal Soulanges est d’une longueur de 14.5 milles, soit 23 km, et comprend toutes les dimensions standards des canaux à l’époque de sa création en 1892. C’est d’abord 300 hommes qui ont participé aux longs travaux au pic et à la pelle malgré l’invention des pelles mécaniques à vapeur et 1200 travailleurs au total qui ont permis de terminer en 7 ans, soit en 1899, le Canal Soulanges. Il fut le premier canal électrifié au Canada en 1899 par le barrage hydroélectrique nommé le Petit Pouvoir, alors que la population ne connaissait même pas encore l’électricité. Ce canal permettait le transport du charbon et du grain lors de la descente, puis du bois de pulpe à la remontée. Grâce au Petit Pouvoir encore existant aujourd’hui qui alimentait 208 lampes à arc, le canal pouvait être opérationnel de jour comme de nuit et produisait suffisamment d’électricité pour alimenter les édifices gouvernementaux, le presbytère, l’école et la patinoire du village. Ce fut une véritable révolution pour les navigateurs qui pouvaient emprunter le canal même la nuit et tout un spectacle pour les résidents qui s’éclairaient alors au gaz, à l’huile, à la chandelle et qui chauffaient au charbon et au bois.
Chemin du Canal
Chemin du Fleuve
Chemin Lotbinière
Chemin Saint-Antoine
Chemin Saint-Dominique
Chemin Saint-Féréol
Chemin Saint-Grégoire
Circuit patrimonialProjet pilote en 2016, le circuit patrimonial se base sur des faits historiques rassemblés en collaboration avec le Centre d’archives La Presqu’il de Vaudreuil-Soulanges. Dans une optique de complémentarité de l’excursion fluviale qui a connu un grand succès l’année de son lancement, le circuit patrimonial est un parcours touristique pédestre racontant des faits historiques du village des Cèdres par un guide-animateur et interprète du fantôme de Pierre-Jacques Joybert de Soulanges, mari de la fondatrice du territoire de notre belle Municipalité. Cette expérience unique vous permettra de visiter des lieux, mais surtout d’activer vos sens de la vue, l’ouïe, le toucher et même le goûter, pour mieux vous transporter dans le mode de vie de l’époque. Cette activité est offerte sur réservation seulement et toutes les informations sont sur notre site Web.
Église Saint-JosephComme le presbytère, l’église a été érigée pour remplacer l’ancien bâtiment datant de 1781. Nous devons les formes néogothiques à l’architecte Victor Bourgeau, mais ce fut l’entrepreneur François-Xavier Archambault qui réalisa l’ensemble des travaux entre 1879 et 1881 au coût total de plus de 40 500 $. Le terrain gazonné faisant face à l’actuelle devanture est le lieu où se retrouvaient l’édifice et le cimetière de 1781. Les pierres récupérées lors de leurs démolitions furent utilisées pour élever le mur d’enceinte du cimetière toujours présent à l’arrière de l’église. Dominant le village, le clocher est garni de trois cloches importées de Londres vers 1881. Elles pèsent respectivement 1 800, 1 050 et 790 livres et forment un « carillon parfait » selon l’évêque de Montréal de l’époque. L’apparence extérieure fut modifiée après le 14 janvier 1950, jour où de forts vents ont fait basculer la flèche du clocher qui, traversant le toit, s’est écrasée à l’intérieur du bâtiment provoquant d’énormes dommages. Désirant éviter un autre incident du genre, les responsables amputeront la flèche de 20 pieds au risque de changer la façade originelle, ce qui explique l’aspect massif du clocher actuel.
Dix-sept ans après la fin de sa construction, l’église accueille dans son jubé un monument classé aujourd’hui historique. L’orgue datant de 1898 fut réalisé par Eusèbe Brodeur dans son atelier à Saint-Hyacinthe. Seules les églises de Cacouna (1888) et de Saint-Joseph-de-Soulanges possèdent l’immense privilège d’abriter des exemplaires Brodeur qui conservent toujours leur authenticité.
Excursion fluvialeÀ bord de la navette fluviale électrique, la Municipalité des Cèdres vous invite à venir découvrir son histoire marquante. En effet, c’est le fantôme de Pierre-Jacques Joybert-de-Soulanges, mari d’Anne Bécart, fondatrice de la Municipalité, qui vous accueillera et vous guidera à travers les époques. En suivant le cours d’eau, vous en apprendrez entre autres sur les Cageux, le navire Rapids Prince, la Centrale hydroélectrique d’auparavant et d’aujourd’hui, le Petit Pouvoir, le chemin de fer et sur bien plus de faits historiques.
Étant un projet pilote en 2016, l’activité est renouvelée à chaque saison estivale, sur réservation seulement. Pour connaître toutes les informations relatives à cette activité, dont l’horaire et les tarifs, nous vous invitons à consulter notre site Web
Isabelle Street
Le petit pouvoirSitué à un peu plus de quatre kilomètres du village en direction de Coteau-du-lac, cet édifice a été reconnu monument historique en 1984. Érigé en 1899, il était conçu pour actionner les portes des écluses et éclairer le parcours de 23,6 kilomètres qu’empruntait le canal de Soulanges. La lumière produite par un nombre impressionnant de lampadaires, maintenant disparus, rendait la navigation possible 24 heures sur 24. Les 528 kilowatts développés par les deux génératrices permettaient également d’actionner les ponts tournants traversant le canal. En 1959, en raison de la désuétude du canal de Soulanges, conséquence irréversible de l’ouverture de la voie maritime, la centrale des Cèdres fut définitivement fermée. Fort heureusement, le bâtiment est demeuré pratiquement intact.
Des 87 centrales hydroélectriques construites au Québec avant 1900, seulement quatre subsistent encore de nos jours. L’influence architecturale que privilégia l’ingénieur Thomas Monro pour réaliser l’édifice est le modèle « château ». Son originalité provient justement du fait qu’il a opté pour ce courant stylistique afin de créer un bâtiment abritant un complexe hydroélectrique. La centrale mesurant 26 mètres de longueur sur 8 mètres de profondeur comprend trois sections principales. Le corps central accueillait la salle des machines, l’aile ouest abritait le surveillant et l’aile est servait d’entrepôt. Le nombre important de fenêtres avait pour fonction de laisser pénétrer au maximum la lumière du soleil afin de favoriser l’éclairage naturel à l’intérieur du bâtiment.
Maison Pierre-CharayConstruite en 1793 et classée monument historique en 1981, la maison Pierre Charay est la plus ancienne de la Municipalité des Cèdres. Son architecture est typiquement québécoise avec son toit à deux versants, sa fondation de pierre et son recouvrement externe fait de planches de bois disposées horizontalement.
S’adaptant aux différents besoins de ses propriétaires, la maison connaîtra au moins cinq modifications majeures au cours des années. En 1804, on agrandit le carré central de 6,8 mètres vers le nord, pour créer un magasin. La cheminée de droite permet de bien visualiser cette transformation; située à l’origine à l’extrémité de l’édifice, elle est maintenant presqu’au centre de la toiture. Aux 19e et 20e siècles, on ajoute aussi deux autres annexes (sud et est), une galerie et huit lucarnes.
Maître farinier et fermier des moulins de Soulanges, Pierre Charay connaît une ascension sociale et économique qui se reflète sur l’apparence de sa maison. Les nouveaux besoins engendrés par son commerce et le manque d’espace vont être à l’origine de l’agrandissement. À l’extérieur, seule la porte principale avec ses motifs et sa section vitrée témoigne encore de ce courant américain populaire au 19e siècle. Aujourd’hui, cette maison appartient à l’artiste-peintre Bernard Séguin-Poirier qui a transformé l’intérieur en galerie d’art et petit restaurant.
Montée Chénier
Montée Léger
Montée Marsan
Montée Ménard
Montée Pilon
Montée Saint-Robert
Monument du Sacré-Coeur 1919Élevé en remerciement à la protection divine accordée aux jeunes hommes de Les Cèdres lors de la Première Guerre mondiale, le monument du Sacré-Coeur est un rappel émouvant de cet événement sanglant. La base fut installée en 1919, alors qu’il faudra attendre deux autres années avant que la statue soit installée sur son socle. Sculptée en Italie, celle-ci est composée de marbre de Carrare. Les lampadaires, également de l’époque, s’illuminaient les vendredis et les jours de fête.
Navette fluvial et quai municipalAssurant un lien inter-rives entre la Municipalité des Cèdres et le Parc régional des îles-de-Saint-Timothée de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield depuis près de 20 ans, la navette fluviale accueille un maximum de 12 passagers et 12 vélos par traversée. Dans le souci d’améliorer l’expérience de ses usagers, la Municipalité des Cèdres s’est procurée en juin 2017 une nouvelle navette complètement électrique, avec des bancs rembourrés et un système audio intégré permettant d’animer les excursions fluviales. Étant la seule dans la région à comprendre l’hydro électrification des moteurs, cette navette permet une réduction de 2 tonnes/an équivalent CO2 et c’est près de 3000 personnes par année qui, dans une optique aussi environnementaliste, pourront continuer le grand réseau cyclable des deux régions.
Le quai municipal fut construit en 1915. Étant d’abord destinée uniquement aux piétons, une rallonge fut ajoutée vers 1965, fabriquée durant l’hiver dans le stationnement, puis descendue au bout du quai déjà existant. Afin de la descendre correctement, on a coupé la glace sur le Fleuve Saint-Laurent, rempli les caissons de pierres et envoyé un plongeur pour constater qu’une énorme roche se trouvait à l’emplacement, obligeant ainsi le déplacement du quai à l’endroit où il se trouve actuellement.
Parc Besner
Parc Daoust
Parc Daviau
Parc Émile
Parc Haut-Chamberry
Parc Jeanne
Parc Leroux
Parc Levac
Parc Lucerne
Parc Sophie
Parc Valade
Piste cyclable SoulangesEnregistrée en 1993 au Gouvernement du Québec comme organisation sous le nom de Piste Cyclable Soulanges, la création de ce lien cyclable se voulait d’offrir un équipement de loisir accessible à tous et sécuritaire pour les activités physiques tel que le vélo. Depuis la création du comité de gestion, ce sont plusieurs municipalités qui sont impliquées dans ce projet récréatif régional dont celles qui sont reliées par la piste cyclable soit de Pointe-des-Cascades à Rivière-Baudette. Sur une distance de 35 km, le trajet suit d’abord le canal Soulanges jusqu’à Les Coteaux sur 22 km. Faisant partie de la Route verte No 5, la piste est autant accessible par Montréal que par l’Ontario. Totalement asphaltée, elle est aussi reliée à la région de la MRC de Beauharnois-Salaberry par deux navettes fluviales, soit celle de Les Cèdres jusqu’à Saint-Timothée et celle de Les Coteaux à Salaberry-de-Valleyfield.
Aujourd’hui reconnue pour la qualité de ses installations et la diversité des paysages qui l’entourent, c’est seulement en 2003 que le comité de gestion, avec le support financier de Desjardins, fit l’acquisition d’abris disposés aux divers tronçons de la piste cyclable. Plusieurs évènements cyclables empruntent de plus en plus ce beau réseau cyclable qui fait de la région de Soulanges un bel attrait pour les sportifs et les touristes.
PresbytèreL’ancien presbytère, datant de la fin du 18e siècle, a été remplacé en 1908 par l’édifice actuel. Les dessins des plans furent confiés à l’architecte montréalais Joseph Venne qui s’inspira largement des villas néoclassiques. Ces bâtiments s’inspirent des constructions de l’Antiquité et seront bien souvent la propriété de riches bourgeois. Profitant de l’amélioration des moyens de chauffage durant cette période, Venne fait disparaître les immenses cheminées dans les murs-pignons au profit d’une plus petite située à l’arrière du bâtiment. Pour compléter le tout, le toit est surmonté d’une crête en fer forgé se terminant par une croix de métal, rappel discret de la fonction religieuse de la bâtisse. La construction du presbytère sera confiée à l’entrepreneur Théodore Bélanger de Valleyfield au coût consenti à environ 14 000 $.
Rue Aimé
Rue Asselin
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Rue Besner
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