Circuit 1 : Les prémices de la révolte
Circuit 2 : Les batailles de 1837
Circuit 3 : Avant 1838 : La planification
Circuit 4 : L’insurrection de 1838
Circuit 5 : Le dénouement
Hommage aux Patriotes
Introduction
Points of interest
1- Les prémices de la révolteLa réforme des institutions politiques est au cœur des revendications patriotes. Dans les années 1830, la Chambre d’assemblée guidée par son président, Louis-Joseph Papineau, accentue la pression sur le gouvernement britannique en refusant notamment de voter les subsides, puis adresse en 1834 les 92 Résolutions au Roi Guillaume IV.
La réponse, reçue en avril 1837 et connue sous le nom des 10 Résolutions Russell, est très mal accueillie. La population, déjà échaudée par les privations, la maladie et les difficultés économiques, décide de tenir des assemblées anticoercitives dans tout le Bas-Canada : on y encourage notamment le boycott des produits britanniques.
L’Assemblée des Six-Comtés, qui a lieu les 23 et 24 octobre 1837, est la dernière à être tenue par les Patriotes. Plus de 5000 personnes y assistent, malgré qu’il soit interdit de tenir de tels rassemblements depuis la proclamation émise par le gouverneur Gosford le 15 juin 1837.
2- Les batailles de 1837À l’automne 1837, des mandats d’arrêt sont émis contre les chefs patriotes qui trouvent refuge dans les régions de Deux-Montagnes et de la vallée du Richelieu. C’est en voulant empêcher l’arrestation de leurs chefs que les Patriotes affrontent la puissante armée britannique. En provenance du Fort William-Henry de Sorel-Tracy, c’est d’abord vers Saint-Denis que les troupes du lieutenant-colonel Charles Stephen Gore se dirigent. Les Patriotes y sont sommairement organisés, mais sont prêts à braver l’armée venue arrêter Louis-Joseph Papineau et Wolfred Nelson. Après une lutte de près de 7 heures, le jeudi 23 novembre 1837, les tuniques rouges sont mises en déroute. Il s’agit de l’unique victoire remportée par les Patriotes. Deux jours plus tard, les Patriotes de Saint-Charles sont écrasés par les soldats du lieutenant-colonel George Augustus Wetherall en provenance du Fort Chambly. Puis, le 14 décembre, le Général John Colborne et les troupes britanniques déferlent du côté du comté de Deux-Montagnes. Les Patriotes et leur chef Jean- Olivier Chénier sont vaincus, et Saint-Benoît, drapeau blanc levé, est détruit.
3- Avant 1838 : La planificationAu printemps 1838, 501 Patriotes croupissent dans les prisons de Montréal, mais d’autres, qui ont évité l’arrestation, ont trouvé refuge de l’autre côté de la frontière. Les Patriotes en exil se réunissent et forment l’association secrète des Frères Chasseurs. Initié par Robert Nelson, frère de Wolfred, leur plan est simple : marcher sur l’Empire britannique et déclarer l’Indépendance de la République du Bas-Canada. L’insurrection armée est prévue pour la première semaine de novembre 1838.
4- L’insurrection de 1838Dès la première semaine de novembre 1838, l’Insurrection est sonnée au Bas-Canada : d’est en ouest, toutes les régions doivent se soulever pour, dans une ultime offensive, marcher sur l’Empire britannique. Cependant, le soulèvement ne trouve finalement écho qu’au sud, dans la région du Suroît et du Haut-Richelieu. Menés par le Dr Robert Nelson, le président intérimaire de la République du Bas-Canada, les Frères Chasseurs affrontent l’armée britannique et se heurtent à ses Volontaires déterminés à mettre fin à l’insurrection.
5- Le dénouementLa défaite d’Odelltown met fin à l’Insurrection de 1838. Décrétée en novembre 1838 par le Général Colborne, l’imposition de la loi martiale autorise l’arrestation de 855 Patriotes, accusés de crime de haute trahison envers la couronne britannique. L’Habeas corpus est également suspendu, ce qui empêche les Patriotes arrêtés d’en appeler de leur condamnation et d’assurer leur défense à leur procès. Sur les 99 prisonniers condamnés à être pendus en public, douze montent sur le gibet. Les autres voient leurs condamnations commuées en diverses sentences dont l’exil en Australie (58 Patriotes), l’emprisonnement et le bannissement du pays (2 Patriotes). La majorité des Patriotes arrêtés lors de cette rafle ont pris une part active au soulèvement de 1838 et proviennent de l’ouest de la Montérégie.
Anciens presbytères (1790-1833)À l’été 1837, de nombreuses assemblées anticoercitives sont tenues à cet endroit. Plus de 2000 Patriotes sont présents à celle du 6 août 1837.
BEAUHARNOISÀ l’automne 1838, dans la nuit du 3 au 4 novembre, le manoir du seigneur Ellice et ses occupants sont faits prisonniers par les Patriotes. Détenu pendant une semaine, le seigneur Edward Ellice est déplacé puis libéré suite à l’intervention de l’armée et à la déroute des Patriotes. En représailles à l’engagement patriote de ses habitants, le village de Beauharnois est saccagé. Jane Ellice, épouse du seigneur, note dans son journal « ... poor Beauharnois ».
Blockhaus de la rivière Lacolle (vers 1781)Site de l’escarmouche du 6 novembre 1838. Les Patriotes, qui tentent de faire passer des armes des États-Unis vers le Bas-Canada, sont rapidement dispersés par les Volontaires.
CALIXA-LAVALLÉEÀ l’automne 1837, la maison du Patriote François-Xavier Paquette dit Lavallée, connue aujourd’hui sous le nom de Maison Moussard, aurait été utilisée comme cache par les Patriotes.
Calvaire de Dominique Charland, Yamaska-Est (1838)
Calvaire de Pierre-Rémi Narbonne (1838)Erigé en l’honneur du Patriote Pierre-Rémi Narbonne par son frère Louis, qui espérait pouvoir ainsi intercéder auprès de Dieu afin que ce dernier soit libéré. Ce ne sera malheureusement pas le cas.
Centre d’exposition La-Prison-des- Patriotes (1836)Cette ancienne prison, appelée autrefois la prison Au-Pied-du-Courant, loge un centre d’exposition dédié à la mémoire des 1300 Patriotes qui y ont été incarcérés entre 1837 et 1840, et des douze qui y ont été pendus.
CHAMBLYAprès les batailles de 1837, l’abbé Mignault, curé de Chambly, vient en aide à de nombreux Patriotes qui s’étaient compromis, et sauve le village de Chambly de la vengeance des troupes britanniques.
CHÂTEAUGUAYDepuis 1835, il existe à Châteauguay l’Union patriotique et indépendante de Châteauguay, créée afin de favoriser l’éducation politique des habitants de la paroisse. En 1838, les Patriotes mettent sur pied des Loges de Frères Chasseurs et établissent un camp à l’automne. De nombreux Frères Chasseurs sont initiés dans l’une des auberges se trouvant aux abords de l’actuel pont Arthur-Laberge. Plusieurs Patriotes de Châteauguay sont incarcérés, certains déportés en Australie, et deux sont exécutés publiquement à la prison du Pied-du-Courant Joseph-Narcisse Cardinal et Joseph Duquette.
Colonne de la Liberté, Saint-Charles-sur-Richelieu (1982)
CONTRECOEURUne partie des 92 Résolutions a été écrite dans la maison d’Alexis-Carme Lenoblet du Plessis.
Croix aux Patriotes, Saint-Denis-sur-Richelieu (1988)
Édifice du Comté (1834)De nombreuses assemblées patriotes se tiennent devant cet édifice qui sert également de prison à une quarantaine de Loyaux jusqu’à ce que des Patriotes y soient emprisonnés à leur tour.
Église méthodiste de Philipsburg (1819) L’église est utilisée par les Loyalistes qui barricadent les fenêtres et s’en servent comme entrepôt d’armes et de munitions.
Église méthodiste d’Odelltown (1823)Le 9 novembre 1838, les Patriotes menés par le Dr Robert Nelson s’attaquent aux Volontaires de l’armée britannique réfugiés dans l’église méthodiste d’Odelltown. Les Patriotes, en manque de munitions et surpris par l’armée venue de derrière, fuient les lieux.
Église Saint-Charles et cimetière (1924)Le curé de Saint-Charles, l’abbé Augustin-Magloire Blanchet, est l’un des rares curés à soutenir la cause patriote. De nombreux gestes lui sont reprochés par le clergé.
Église Saint-Denis et cimetière (1792)Le matin de la bataille du 23 novembre 1837, malgré les protestations du curé François-Xavier Demers, le bedeau Édouard Lussier sonne le tocsin pour prévenir les Patriotes de l’imminence du combat. Cette cloche, nommée Marguerite-Michel, est située dans le clocher droit de l’église de Saint-Denis. L’Église catholique, sous les commandements de Monseigneur Jean-Jacques Lartigue, s’oppose vivement aux mouvements de rébellion. Ainsi, de nombreux Patriotes, qui meurent les armes à la main, sont enterrés hors du cimetière. En 1987, à l’occasion du 150e anniversaire des événements patriotes de 1837, huit croix blanches sont plantées dans ce cimetière, rétablissant la mémoire des huit Patriotes dionysiens morts à la bataille le 23 novembre 1837.
Église Saint-Édouard (1829)Lieu de prédilection de rassemblement des Patriotes qui y organisent, le 3 novembre 1838, un campement de Frères Chasseurs.
Église Sainte-Marguerite-de-Blairfindie (1801) et Vieux presbytère (1822)Le général John Colborne et ses troupes font halte avec leurs chevaux dans l’église et le presbytère voisin.
Église Saint-Eustache (1783)Lieu de la bataille de Saint-Eustache qui oppose les Patriotes, menés par Jean-Olivier Chénier, à l’armée de Sir John Colborne, le 14 décembre 1837. Des traces de boulets de canon, vestiges de la bataille, sont encore visibles sur la façade.
Église Saint-Joachim (1775)À l’intérieur, la voûte du chœur est ornée de deux grandes huiles de Joseph Légaré, peintre et ardent Patriote emprisonné en 1837.
Église Saint-Mathieu
Ferme des ancêtres (1814)La ferme des Dumouchel-Reid est incendiée durant les événements de 1838.
Fort Chambly (1711)Les troupes britanniques commandées par le lieutenant-colonel George Augustus Wetherall quittent le Fort Chambly en direction du camp patriote de Saint-Charles. Elles y affrontent les Patriotes le 25 novembre 1837.
Fort Lennox (1819)Le fort anglais est utilisé comme prison pour la détention des Patriotes arrêtés lors des insurrections.
Fort Stewart (1820-1824)Le fort est utilisé par les troupes britanniques et sert également de prison militaire après les événements de 1837.
Hommage aux PatriotesLa Montérégie a, depuis longtemps, honoré la mémoire des Patriotes qui ont combattu, par les armes et les discours, pour la liberté et la démocratie. Vous trouverez ici une liste regroupant les plus importants monuments rendant hommage aux Patriotes ainsi que les maisons de certains d’entre eux.
Hôtel Nelson, Montréal (1865) Le premier Hôtel Nelson, sur le site de l’actuel Hôtel Nelson (seconde construction), est le lieu de nombreuses réunions patriotes.
Hôtel Prévost (1830)Quartier général des Patriotes de Beauharnois en 1838, cette propriété du Patriote François-Xavier Prévost sert également de lieu de détention de Loyalistes.
Imprimerie du journal La Minerve de Ludger Duvernay (1800)Fondé en 1826 par Augustin-Norbert Morin, le journal La Minerve est acheté l’année suivante par Ludger Duvernay. Il est l’un des journaux les plus influents de son époque.
Introduction
LACOLLELacolle est le théâtre des derniers jours de l’insurrection de 1838. Le 7 novembre, un canon est repris aux Patriotes par les milices locales; il sera utilisé lors de la bataille deux jours plus tard.
LA PRAIRIECarrefour commercial et point névralgique du transport colonial. En 1837, les Patriotes laprairiens s’organisent en une section des Fils de la Liberté, une association paramilitaire patriote, et s’exercent publiquement derrière l’église de La Nativité. Après l’échec de l’Insurrection de 1838, plusieurs Patriotes laprairiens sont faits prisonniers.
LONGUEUILPrisonniers de la Royal Montreal Cavalry, les Patriotes Pierre-Paul Desmaray et le Dr Joseph- François Davignon sont délivrés des soldats par une petite compagnie de Patriotes commandée par Joseph Vincent et Bonaventure Viger.
L’ACADIEL’Acadie est à la fois un village et un comté patriote très important. L’endroit est l’hôte de sept pétitions, quatre assemblées patriotes et de nombreux charivaris. Originaire de L’Acadie, le Patriote Narcisse Grégoire est tué à Lacolle lors de la bataille du 7 novembre 1838 et aurait été enterré sur la terre paternelle.
Mai aux Patriotes, Saint-Antoine-sur-Richelieu (1987)
Mai aux Patriotes, Saint-Césaire (1987)
Mai à Wolfred Nelson, Saint-Denis-sur-Richelieu (2012)Issu d’une ancienne tradition française, ce Mai rend hommage à Wolfred Nelson, médecin émérite, habile homme d’affaires et chef victorieux des Patriotes de Saint-Denis à la bataille du 23 novembre 1837.
Maison « Aux-2-Cheminées » (1837)Cette maison aurait servi à l’armée britannique de point de contrôle et de lieu de surveillance des mouvements patriotes.
Maison de Benjamin Colorie, dite Maison Frédéric, Mercier (vers 1823)
Maison de David Roy et annexe (vers 1835)
Maison de François Chicou-Duvert (vers 1808)C’est sur le terrain de cette maison, appartenant au médecin patriote François Chicou-Duvert, qu’a lieu la dernière assemblée anticoercitive patriote, les 23 et 24 octobre 1837, dite Assemblée des Six-Comtés.
Maison de François-Xavier Desjardins (vers 1820)D’aucuns racontent que Desjardins aurait mis sa maison au service des Patriotes : on y transige des armes, on y tient des réunions, et on utilise la cave afin de cacher des Patriotes recherchés. Présent à la bataille de Saint- Eustache, il est arrêté peu après.
Maison de François-Xavier Paquette dit Lavallée, dite Maison Moussard (1834)
Maison de Henriette Cadieux, L’Assomption (non datée) L’épouse du Patriote Chevalier de Lorimier, Henriette Cadieux, y aménage en 1883 suite à une souscription publique.
Maison de Hiram Moore (vers 1800)
Maison de Jacques Dorion (non datée) Sur le terrain de cette propriété appartenant au Patriote et médecin Jacques Dorion a lieu la première assemblée anticoercitive.
Maison de Jean-Baptiste et Amable Hébert, dite Maison Sauvé, Saint-Charles-sur-Richelieu (vers 1804) Les deux frères Hébert, Jean-Baptiste et Amable, sont tués au cours de la bataille de Saint-Charles. Ils sont inhumés au cimetière du village.
Maison de Jean-Baptiste Mâsse / Maison nationale des Patriotes (1809) Autrefois propriété du sympathisant patriote Jean-Baptiste Mâsse, cette demeure lui sert à la fois de résidence familiale, de magasin général et d’auberge. En 1837, les auberges sont de hauts lieux de socialisation et servent de quartier général pour les Patriotes qui y tiennent leurs rencontres. Le 2 décembre 1837, lors du retour des troupes britanniques à Saint-Denis, c’est dans cette maison, et ce bien malgré la volonté de Mâsse, que se réunissent les soldats et que les ordres sont donnés pour détruire le bourg. L’une des rares survivantes de la vengeance militaire, la Maison Jean-Baptiste-Mâsse abrite aujourd’hui un important musée sur l’histoire des Patriotes de 1837 et de 1838.
Maison de Jean-Joseph Girouard (1840)Incendiée par l’armée britannique en 1837 puis reconstruite sur les fondations de l’ancienne.
Maison de Joseph et Pascal Pinsonneault, Saint-Mathieu (1754-1783)
Maison de Joseph Racette (1830)Capturé lors de la bataille de Saint-Eustache, sa maison aurait servi aux Patriotes de lieu de rencontre.
Maison de Joseph Robert (vers 1805)En mai 1834, une assemblée patriote en faveur des 92 Résolutions se tient sur le terrain de la maison du Patriote Joseph Robert. Capitaine de milice et commandant de division au camp de Saint-Constant en 1838, il est exécuté publiquement à Montréal le 18 janvier 1839.
Maison de Louis-Joseph Papineau (1785)En novembre 1837, les membres du Doric Club - des antipatriotes - s’attaquent à la maison de Louis-Joseph Papineau. Ce dernier quitte sa maison de la rue Bonsecours le 13 novembre 1837 en direction de la vallée du Richelieu. Il s’exile ensuite pour quelques années aux États-Unis et en Europe.
Maison de Louis Mogé (non datée)Au cours de l’assemblée du 7 mai 1837, les Patriotes de Saint-Ours plantent un Mai en l’honneur de Louis Mogé. Le 23 novembre suivant, ce dernier assure la garde de prisonniers à la Bataille de Saint-Denis.
Maison de Louis Pagé (vers 1830)Au cours de la bataille, Louis Pagé reçoit une balle de fusil en pleine poitrine. On raconte qu’il eut la vie sauve grâce à la main de papier confectionnée par sa femme, qu’il portait sous ses habits.
Maison de Louis Viger, Montréal (vers 1765)
Maison de Narcisse Valois, Vaudreuil-Dorion (1810)
Maison de Pierre Reid, dite Maison Reid, Mercier (vers 1819)
Maison des Demoiselles Dormicourt (vers 1805)Les sœurs Thérèse et Marie-Louise, filles du Dr Dormicourt, assistent le Dr Wolfred Nelson après la bataille et soignent des Patriotes et des soldats britanniques blessés lors du combat.
Maison des Gouverneurs (1781)Résidence d’été des Gouverneurs britanniques.
Maison de Timothée Franchère et entrepôt (vers 1821)
Maison Douglass (début 19e siècle)Edward Wheeler Douglass est un capitaine de milice d’allégeance loyale. Sa maison, ses dépendances et son magasin sont perquisitionnés par les Patriotes durant l’Insurrection de 1838.
Maison d’Alexis Sauvageau, dite Maison Sauvageau, Mercier (1800-1825)
Maison d’André-Benjamin Papineau, Laval (1820)
Maison Éloi Roy, Saint-Blaise-sur-Richelieu (vers 1830)
Maison Lang (vers 1780)Le Patriote Joseph-Narcisse Cardinal y passe sa jeunesse dans les années 1820.
Maison Lenoblet-du-Plessis (1794)Propriété du notaire et Patriote Alexis-Carme Lenoblet du Plessis. Plusieurs réunions patriotes ont lieu dans la maison.
MAISON LEPAILLEURLe 14 février 1792, la signature d’un contrat entre les négociants, François Rolland et Pierre Bouthillier, amorce la construction d’un nouveau domaine dans la seigneurie de Châteauguay. Quelques mois plus tard, une grande maison de pierres est érigée face à l’église Saint- Joachim, comportant un vaste terrain et plusieurs dépendances. Jusqu’en 1816, la maison accueille le magasin général du village et son grenier servira à entreposer le grain. C’est de l’époque bas-canadienne que le bâtiment tire son nom, précisément de deux générations de notaires, les LePailleur, qui marqueront l’histoire locale, comme celle des Patriotes. Maison imposante pour l’époque, elle constitue encore aujourd’hui un exemple exceptionnel de la maison québécoise, héritière de l’architecture d’esprit français. Avec son carré de pierres, son puits intérieur, ses citernes d’eau et ses trois foyers, son apparence actuelle est très fidèle à son état d’origine. Aujourd’hui propriété de la Ville de Châteauguay, ce site historique est géré par la Société du Musée du Grand Châteauguay, et a une vocation de mise en valeur de l’histoire et du patrimoine de la grande région châteauguoise. La programmation qui y est offerte touche plusieurs aspects du patrimoine culturel, notamment la vie quotidienne à l’époque du Bas-Canada et les traditions artisanales. Chaque année, plusieurs expositions et de nombreuses activités y sont présentées dans le but de créer un contact entre le public, l’histoire et les traditions. Un lieu de mémoire où il est possible de vivre son histoire, et où les jeunes générations se rapprochent des plus anciennes.
Maison LePailleur (1792)Maison de François-Georges LePailleur, père du Patriote François-Maurice, exilé en Australie. Il est le maître-notaire, puis s’associe à Joseph-Narcisse Cardinal. La maison est occupée par l’armée britannique, puis par des Loyaux durant plusieurs mois. Les panneaux patrimoniaux et l’exposition permanente abordent l’histoire des Patriotes.
MAISON NATIONALE DES PATRIOTESC’est en 1809 que monsieur Jean-Baptiste Mâsse, aubergiste et sympathisant patriote, remplacera sa maison de bois par une vaste maison en pierre des champs. Propriété de la SODEC, classée monument historique en 1977, la maison Mâsse présente plusieurs caractéristiques architecturales qui en font une demeure d’exception : un puits intérieur, une glacière, six foyers et un plan au sol en trapèze rectangle fort atypique. La Maison Mâsse, autrement appelée Maison nationale des Patriotes, est un lieu patrimonial et historique incontournable. Musée sur l’histoire des Patriotes au Bas-Canada, sa principale mission est de vous faire découvrir un pan important de votre histoire : l’histoire des Patriotes au Bas-Canada, de 1837 et de 1838! À partir d’éléments de reconstitution historique et de nombreux objets de collection, l’exposition permanente vous plonge au cœur même des soulèvements patriotes dans toute leur complexité. Qui étaient les Patriotes? Pourquoi se sont-ils soulevés? Patriotes, loyaux, hommes, femmes, tous ces acteurs vous sont présentés afin d’illustrer les différentes facettes de ces événements historiques. De plus, chaque année une panoplie d’activités culturelles est proposée pour toute la famille. Animations historiques, visite patrimoniale de l’auberge et du village, forfaits découvertes, exposition temporaire, activités éducatives… La Maison nationale des Patriotes, un musée au cœur de votre histoire!
Maison Roussil, Terrebonne (vers 1830) Propriété du loyaliste Noël-Théodore Roussil, la maison aurait servi à la détention temporaire de Patriotes.
Mémorial et Place Louis-Joseph Papineau (2012), Saint-Denis-sur-RichelieuGrand homme d’état républicain, Louis-Joseph Papineau est à la fois avocat, député à la Chambre d’assemblée, chef du Parti patriote, et orateur (président) de la Chambre d’assemblée. Présent à Saint-Denis, il quitte le village en direction de Saint-Hyacinthe et des États-Unis peu avant la bataille.
MERCIERConnue autrefois sous le nom de Sainte-Philomène, l’actuelle ville de Mercier faisait partie de l’ancienne seigneurie de Châteauguay. Plusieurs de ses habitants ont contribué à la cause patriote durant la décennie 1830. Quatre d’entre eux sont déportés en Australie en 1839.
Mission protestante Odin-Feller (non datée)À l’automne 1837, une vague de charivaris est entreprise par les Patriotes contre des Loyalistes. En octobre, les charivaristes se tournent vers la mission protestante Odin-Feller.
MONTRÉALDe nombreux Patriotes influents habitent Montréal, et la Banque du Peuple, soutenue par les Patriotes, y a pignon sur rue. En avril 1849, le nouveau parlement du Canada-Uni qui se dresse sur la rue de la Commune, est incendié par des Loyaux furieux qu’une indemnisation soit accordée aux Patriotes.
MONT-SAINT-HILAIRELe 24 novembre 1837, les troupes du lieutenant-colonel George Augustus Wetherall, en route vers le camp patriote de Saint-Charles, font halte sur les terres du seigneur Hertel, site actuel du manoir Rouville-Campbell. Plusieurs Patriotes hilairemontais participent à la bataille de Saint-Charles, le 25 novembre 1837.
Monument à George-Étienne Cartier, Saint-Antoine-sur-Richelieu (1919)
Monument à Jean-Olivier Chénier, Montréal (1891)
Monument à Jean-Olivier Chénier (1937), Saint-Eustache
Monument à Joseph Vincent (1994), Longueuil
Monument à Louis-Joseph Papineau (1879), Montréal
Monument à Louis Marcoux, Saint-Denis (1836)Le Patriote Louis Marcoux est tué à Sorel-Tracy en novembre 1834, lors d’une élection. Ami du Dr Wolfred Nelson, ce dernier fait ériger un monument à sa mémoire sur la place du Marché qu’il avait récemment acquise (1832). L’obélisque est inauguré lors de la première fête de la Saint-Jean-Baptiste, le 23 juin 1836.
Monument à Louis Marcoux, Sorel-Tracy (1987)
Monument aux Patriotes, Beloeil (1987)
Monument aux Patriotes, Châteauguay
Monument aux Patriotes, Contrecœur (2010)
Monument aux Patriotes, L’Acadie (1983)
Monument aux Patriotes, Mercier (2010)
Monument aux Patriotes, Montréal (1853-1866)
Monument aux Patriotes, Montréal (1926)
Monument aux Patriotes, Mont-Saint-Hilaire (1987)
Monument aux Patriotes, Saint-Armand (1987)
Monument aux Patriotes, Saint-Charles-sur-Richelieu (1937)
Monument aux Patriotes, Saint-Hyacinthe (1987)
Monument aux Patriotes, Saint-Marc-sur-Richelieu (1987)
Monument aux Patriotes, Saint-Ours (1987)
Monument aux Patriotes (1913) et Parc des Patriotes (1832), Saint-Denis-sur-Richelieu
Monument aux Patriotes (1991), Saint-Jean-Baptiste
Monument aux Patriotes (1992), Longueuil
Monument aux Patriotes de l’ancien Comté de La Prairie (1979)
Monument de la Déclaration d’Indépendance, Napierville (1988)
Monument et Parc Joseph-Narcisse Cardinal, Saint-Constant (1994)
Monument et Place des Patriotes, Sainte-Martine
Monument funéraire de Robert Nelson, Sorel-Tracy
Monument funéraire d’Augustin-Norbert Morin, Saint-Hyacinthe (1984)
Musée de Sainte-Martine
Musée du Haut-Richelieu
Musée régional de Vaudreuil-Soulanges
NAPIERVILLEChâteau fort patriote. En octobre 1837, des délégués patriotes napiervillois assistent à l’Assemblée des Six-Comtés de Saint-Charles. Au début de novembre 1838, un important camp patriote s’organise à Napierville sous les ordres du Dr Robert Nelson qui ambitionne de prendre Montréal aux mains des soldats britanniques. Le 5 novembre, le camp passe de 300 à près de 5000 hommes, commandés par les Drs Cyrille-Hector-Octave Côté et Robert Nelson. Le Patriote d’origine française Charles Hindenlang s’y distingue notamment.
NOYANLe 28 février 1838, le Dr Robert Nelson, en visite éclair à Caldwell’s Manor, fait la lecture publique de la Déclaration d’indépendance du Bas-Canada. Les Miliciens loyalistes de Missisquoi, informés de la présence du chef patriote, se rassemblent et obligent les Patriotes à se replier vers les États-Unis. Le site exact demeure inconnu.
Patriotes éxécutés à la prison Au Pied-du-Courant21 décembre 1838
Joseph-Narcisse Cardinal, 30 ans, notaire
Joseph Duquette, 22 ans, étudiant en droit
18 janvier 1839
Pierre-Théophile Decoigne, 22 ans, notaire
François-Xavier Hamelin, 23 ans, cultivateur
Joseph Robert, 57 ans, cultivateur
Ambroise Sanguinet, 38 ans, cultivateur
Charles Sanguinet, 36 ans, cultivateur
15 février 1839
François-Marie-Thomas-Chevalier de Lorimier, 35 ans, notaire
Amable Daunais, 21 ans, cultivateur
Charles Hindenlang, 29 ans, militaire
Pierre-Rémi Narbonne, 36 ans, peintre-huissier
François Nicolas, 44 ans, instituteur
Pierre tombale de Dominique Monette dit La Verdue, Saint-Mathieu
Pierre tombale de Jean-Olivier Chénier (1987), Saint-Eustache
Pierre tombale de Narcisse Grégoire, L’Acadie
Pierre tombale de Wolfred Nelson, Sorel-Tracy
Place commémorative des Patriotes, Saint-Cyprien-de-Napierville
Plaque commémorative et canon, Lacolle
Plaque de la Déclaration d’Indépendance du 28 février 1838, Noyan
Plaque didactiqueÀ cet endroit précis seraient survenus, le 17 novembre 1837, les premiers coups de feu de la Rébellion de 1837.
Plaque en l’honneur de Lucien Gagnon, Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix
Quai de BeauharnoisEn novembre 1838, les Patriotes s’emparent du navire à vapeur Henry-Brougham, pensant y trouver des armes. Il est mis hors d’usage pour éviter qu’il ne puisse être utilisé par l’armée britannique.
ROSEMÈRE
SAINT-ANTOINE-SUR-RICHELIEUUne assemblée patriote est tenue à Saint- Antoine le 16 septembre 1837. Lors de la bataille du 23 novembre 1837, de nombreux Patriotes de Saint-Antoine prêtent main-forte aux Patriotes de Saint-Denis.
SAINT-ARMANDC’est à cet endroit qu’a lieu l’escarmouche de Moore’s Corner, le 6 décembre 1837. La maison de Hiram Moore est utilisée comme lieu de détention des Patriotes arrêtés.
SAINT-BENOÎTAprès la victoire à Saint-Eustache, l’armée et les Volontaires se tournent vers Saint-Benoît. Patriotes et habitants déposent les armes et se rendent. Le village est quand même dévasté.
SAINT-BLAISE-SUR-RICHELIEULe 27 novembre 1837, le délateur Joseph Armand dit Chartrand est assassiné par des Patriotes dans un boisé derrière la maison du Patriote David Roy. Ce dernier sera arrêté le 12 décembre 1837. Accusé, il est innocenté en septembre 1838 en même temps que son neveu Éloi Roy, également accusé dans cette affaire.
SAINT-CHARLES-SUR-RICHELIEUÀ l’automne 1837, le village de Saint-Charles, aussi appelé village Debartzch, est le principal camp armé patriote. Le journal l’« Écho du Pays », favorable à la cause patriote, y est imprimé de 1833 à 1836.
SAINT-CONSTANTLors de l’Insurrection de 1838, les Patriotes de Saint-Constant y établissent un camp afin d’assurer la prise de La Prairie. Le 3 novembre de la même année, ils perquisitionnent les Loyaux dont plusieurs sont mis aux arrêts. Tentant de désarmer ceux se trouvant sur le chemin menant vers La Prairie, une escarmouche éclate à la maison de David Vitty.
SAINT-CYPRIEN-DE-NAPIERVILLETerrible théâtre de représailles de l’armée britannique contre les Patriotes : 80 maisons sont détruites et 170 arrestations sont effectuées. Au moins huit citoyens de ce village sont exilés en Australie. Les expéditions punitives se poursuivent jusqu’en 1843.
SAINT-DENIS-SUR-RICHELIEUEn 1837, Saint-Denis-sur-Richelieu est un bourg important de la région, une véritable petite ville où se côtoient de nombreux corps de métiers, des artisans avec leurs boutiques, des médecins et des notaires, un petit port fort achalandé, des agriculteurs et des auberges. Suite à la victoire des Patriotes le 23 novembre, les soldats britanniques reviennent quelques jours plus tard à Saint-Denis et détruisent une soixantaine de maisons de Patriotes.
SAINT-ÉDOUARDEn 1830, le village de Saint-Édouard compte parmi ses habitants plusieurs partisans patriotes qui organisent des assemblées populaires, collaborent à l’intense campagne de charivaris en 1837, et participent à l’Insurrection de 1838. Le célèbre Patriote édouarois Pierre-Rémi Narbonne se démarque aux batailles de Saint-Charles et de Moore’s Corner en 1837, puis d’Odelltown en 1838. Il est pendu à la prison du Pied-du-Courant le 15 février 1839, au côté de Chevalier de Lorimier.
SAINTE-MARTINELes Patriotes martinois dirigent l’attaque contre le manoir seigneurial de Beauharnois puis se replient vers la ferme Baker guidés par Chevalier de Lorimier. La répression militaire est sévère (pillages et incendies). Sur les huit Patriotes de Sainte-Martine qui sont exilés en Australie, deux y meurent.
SAINT-EUSTACHEPrincipal camp armé patriote de la région de Deux-Montagnes. Les Patriotes de Saint-Eustache ont à leur tête un jeune médecin plein de fougue, le Dr Jean-Olivier Chénier. Après les combats sur la rive sud de Montréal en novembre 1837, l’armée de Sir John Colborne se déplace vers la rive nord à la mi-décembre. La bataille du 14 décembre est éprouvante : le chef patriote, Jean-Olivier Chénier, est atteint d’une balle en pleine poitrine.
SAINT-HYACINTHEUne cinquantaine de Patriotes maskoutains sont présents aux batailles de Saint-Denis et de Saint-Charles en novembre 1837. Après avoir quitté Saint-Denis, le matin du 23 novembre 1837, Papineau s’arrête brièvement chez sa sœur Rosalie Papineau-Dessaulles à Saint-Hyacinthe avant de poursuivre sa route vers les États-Unis.
SAINT-MARC-SUR-RICHELIEU Une assemblée patriote a lieu en ce village le 15 mai 1837. Les Patriotes de Saint-Marc prennent part à la bataille de Saint-Charles le 25 novembre 1837.
SAINT-MATHIAS-SUR-RICHELIEUAutrefois appelé Pointe-Olivier. De nombreuses réunions patriotes se tiennent dans la maison de Timothée Franchère.
SAINT-MATHIEUAppelé La Tortue en 1838, ce lieu est le point de convergence des Patriotes venus des États-Unis, de Napierville et de Saint-Constant.
SAINT-OURSImportante seigneurie patriote, c’est à Saint-Ours qu’a lieu la première assemblée anticoercitive.
SAINT-PAUL-DE-L’ÎLE-AUX-NOIXLucien Gagnon est un Patriote très actif de la région : il prend part aux charivaris de 1837 et participe également à quelques batailles, puis trouve refuge aux États-Unis où il joue un rôle de premier plan dans l’organisation des Frères Chasseurs.
SAINT-PHILIPPELes frères Sanguinet, Charles et Ambroise, ainsi que Joseph Robert et François-Xavier Hamelin, tous Patriotes de Saint-Philippe (autrefois La Tortue), sont pendus à Montréal le 18 janvier 1839.
SAINT-RÉMI Plusieurs citoyens de Saint-Rémi sont des Patriotes et Frères Chasseurs actifs. En guise de représailles, le village est saccagé par l’armée le 11 novembre 1838.
Site de la Bataille du 23 novembre 1837 et Cairn aux Patriotes (1934)Site de la bataille du 23 novembre 1837 au cours de laquelle douze Patriotes perdent la vie.
Site de la Bataille du 25 novembre 1837Le 25 novembre 1837, les troupes du lieutenant-colonel George Augustus Wetherall remportent la bataille sur les Patriotes de Saint-Charles. Trente-trois Patriotes y perdent la vie.
Site de la Fabrique de la Paroisse de Saint-ClémentEmplacement du presbytère d’où Jane Ellice dessine sa célèbre aquarelle alors qu’elle est captive des Patriotes.
Site de la maison natale de Joseph-Narcisse Cardinal, Saint-Constant
Site de la maison natale de Ludger Duvernay, Verchères
Site de l’auberge de François CamyréLieu de réunions patriotes en 1834 et en 1837. Présent à la bataille d’Odelltown le 9 novembre 1838, l’aubergiste François Camyré est d’abord condamné à mort en février 1839, puis est finalement libéré.
Site des Barricades du 4 novembre 1838En 1838, alors que les Patriotes des États-Unis se font attendre, les Frères Chasseurs dressent une barricade sur ce carrefour qui relie La Prairie à Napierville. Une courte escarmouche s’y déroule.
Site du Bivouac du 24 novembre 1837
Site du Camp BakerCamp patriote établi le 4 novembre 1838. Les Patriotes y repoussent victorieusement les Volontaires de l’armée britannique le 9 novembre 1838.
Site du hameau ou lieu dit La TortueLors de l’Insurrection de 1838, les deux frères, Ambroise et Charles Sanguinet, assurent le commandement du camp de La Tortue. Ils sont exécutés publiquement à Montréal le 18 janvier 1839.
Société d’histoire de La Prairie-de- la-Magdeleine
SOREL-TRACYDans la décennie 1830, Sorel-Tracy est un petit bourg anglais. Un fort britannique loge un contingent de soldats, et le gouverneur de la colonie y possède une résidence d’été. Surnommée le « bourg pourri », cette ville aux traditions loyalistes voit grandir deux Patriotes parmi les plus radicaux, les frères Wolfred et Robert Nelson.
Statue de l’abbé Pierre-Marie Mignault (1909), Chambly
VAUDREUIL-DORIONFief de l’intrépide Patriote Charles-Ovide Perrault, qui organise, entre autres, de nombreuses assemblées patriotes durant la décennie 1830. Un Comité de correspondance avec le Comité central et permanent de Montréal y est créé en 1836.
VERCHÈRESRédacteur du journal patriote La Minerve et fondateur de la Société Saint-Jean-Baptiste, Ludger Duvernay est un important Patriote originaire de Verchères qui aurait, selon les plus récentes recherches, participé à la fondation de la société secrète des Frères Chasseurs.
Vieux-Moulin, Saint-Bruno-de-Montarville (1761)Le Patriote Édouard-Élisée Malhiot y aurait établi un camp patriote en novembre 1838.
Vieux moulin à farine du seigneur Ellice (1831)Le moulin sert de lieu de détention provisoire pour plusieurs dizaines de Patriotes arrêtés durant le mois de novembre 1838.
No points of interest found!
1- Les prémices de la révolte
2- Les batailles de 1837
3- Avant 1838 : La planification
4- L’insurrection de 1838
5- Le dénouement

BEAUHARNOIS

CALIXA-LAVALLÉE
CHAMBLY
CHÂTEAUGUAY
CONTRECOEUR
Calvaire de Dominique Charland, Yamaska-Est (1838)




Ferme des ancêtres (1814)
Fort Chambly (1711)
Fort Lennox (1819)
Fort Stewart (1820-1824)
Hommage aux Patriotes
Hôtel Nelson, Montréal (1865)

Imprimerie du journal La Minerve de Ludger Duvernay (1800)
LA PRAIRIE
LACOLLE
LONGUEUIL
L’ACADIE

MAISON NATIONALE DES PATRIOTES
MERCIER
MONT-SAINT-HILAIRE
MONTRÉAL



Maison Douglass (début 19e siècle)



Maison Roussil, Terrebonne (vers 1830)



Maison de François-Xavier Desjardins (vers 1820)

Maison de Henriette Cadieux, L’Assomption (non datée)




Maison de Jean-Joseph Girouard (1840)
Maison de Joseph Racette (1830)




Maison de Louis Viger, Montréal (vers 1765)
Maison de Louis-Joseph Papineau (1785)
Maison de Narcisse Valois, Vaudreuil-Dorion (1810)
Maison de Pierre Reid, dite Maison Reid, Mercier (vers 1819)



Maison d’Alexis Sauvageau, dite Maison Sauvageau, Mercier (1800-1825)
Maison d’André-Benjamin Papineau, Laval (1820)
Maison « Aux-2-Cheminées » (1837)


Monument aux Patriotes (1913) et Parc des Patriotes (1832), Saint-Denis-sur-Richelieu


Monument aux Patriotes de l’ancien Comté de La Prairie (1979)

Monument aux Patriotes, Châteauguay


Monument aux Patriotes, Mercier (2010)

Monument aux Patriotes, Montréal (1853-1866)












Monument à Jean-Olivier Chénier (1937), Saint-Eustache
Monument à Jean-Olivier Chénier, Montréal (1891)



Monument à Louis-Joseph Papineau (1879), Montréal

Musée du Haut-Richelieu
Musée régional de Vaudreuil-Soulanges

NAPIERVILLE
NOYAN
Patriotes éxécutés à la prison Au Pied-du-Courant

Pierre tombale de Dominique Monette dit La Verdue, Saint-Mathieu
Pierre tombale de Jean-Olivier Chénier (1987), Saint-Eustache


Place commémorative des Patriotes, Saint-Cyprien-de-Napierville

Plaque de la Déclaration d’Indépendance du 28 février 1838, Noyan
Plaque didactique
Plaque en l’honneur de Lucien Gagnon, Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix
Quai de Beauharnois
ROSEMÈRE
SAINT-ANTOINE-SUR-RICHELIEU
SAINT-ARMAND
SAINT-BENOÎT
SAINT-BLAISE-SUR-RICHELIEU
SAINT-CHARLES-SUR-RICHELIEU
SAINT-CONSTANT
SAINT-CYPRIEN-DE-NAPIERVILLE
SAINT-DENIS-SUR-RICHELIEU
SAINT-EUSTACHE
SAINT-HYACINTHE
SAINT-MARC-SUR-RICHELIEU
SAINT-MATHIAS-SUR-RICHELIEU
SAINT-MATHIEU
SAINT-OURS
SAINT-PAUL-DE-L’ÎLE-AUX-NOIX
SAINT-PHILIPPE
SAINT-RÉMI
SAINT-ÉDOUARD
SAINTE-MARTINE
SOREL-TRACY

Site de la Bataille du 25 novembre 1837
Site de la Fabrique de la Paroisse de Saint-Clément


Site de l’auberge de François Camyré
Site des Barricades du 4 novembre 1838
Site du Bivouac du 24 novembre 1837

Site du hameau ou lieu dit La Tortue


VAUDREUIL-DORION
VERCHÈRES

Vieux-Moulin, Saint-Bruno-de-Montarville (1761)



Église Saint-Eustache (1783)

Église Saint-Mathieu
Église Saint-Édouard (1829)



No points of interest found!
Categories
Circuit 1 : Les prémices de la révolte
Circuit 2 : Les batailles de 1837
Circuit 3 : Avant 1838 : La planification
Circuit 4 : L’insurrection de 1838
Circuit 5 : Le dénouement
Hommage aux Patriotes
Introduction
Points of interest
>
1- Les prémices de la révolteLa réforme des institutions politiques est au cœur des revendications patriotes. Dans les années 1830, la Chambre d’assemblée guidée par son président, Louis-Joseph Papineau, accentue la pression sur le gouvernement britannique en refusant notamment de voter les subsides, puis adresse en 1834 les 92 Résolutions au Roi Guillaume IV.
La réponse, reçue en avril 1837 et connue sous le nom des 10 Résolutions Russell, est très mal accueillie. La population, déjà échaudée par les privations, la maladie et les difficultés économiques, décide de tenir des assemblées anticoercitives dans tout le Bas-Canada : on y encourage notamment le boycott des produits britanniques.
L’Assemblée des Six-Comtés, qui a lieu les 23 et 24 octobre 1837, est la dernière à être tenue par les Patriotes. Plus de 5000 personnes y assistent, malgré qu’il soit interdit de tenir de tels rassemblements depuis la proclamation émise par le gouverneur Gosford le 15 juin 1837.
2- Les batailles de 1837À l’automne 1837, des mandats d’arrêt sont émis contre les chefs patriotes qui trouvent refuge dans les régions de Deux-Montagnes et de la vallée du Richelieu. C’est en voulant empêcher l’arrestation de leurs chefs que les Patriotes affrontent la puissante armée britannique. En provenance du Fort William-Henry de Sorel-Tracy, c’est d’abord vers Saint-Denis que les troupes du lieutenant-colonel Charles Stephen Gore se dirigent. Les Patriotes y sont sommairement organisés, mais sont prêts à braver l’armée venue arrêter Louis-Joseph Papineau et Wolfred Nelson. Après une lutte de près de 7 heures, le jeudi 23 novembre 1837, les tuniques rouges sont mises en déroute. Il s’agit de l’unique victoire remportée par les Patriotes. Deux jours plus tard, les Patriotes de Saint-Charles sont écrasés par les soldats du lieutenant-colonel George Augustus Wetherall en provenance du Fort Chambly. Puis, le 14 décembre, le Général John Colborne et les troupes britanniques déferlent du côté du comté de Deux-Montagnes. Les Patriotes et leur chef Jean- Olivier Chénier sont vaincus, et Saint-Benoît, drapeau blanc levé, est détruit.
3- Avant 1838 : La planificationAu printemps 1838, 501 Patriotes croupissent dans les prisons de Montréal, mais d’autres, qui ont évité l’arrestation, ont trouvé refuge de l’autre côté de la frontière. Les Patriotes en exil se réunissent et forment l’association secrète des Frères Chasseurs. Initié par Robert Nelson, frère de Wolfred, leur plan est simple : marcher sur l’Empire britannique et déclarer l’Indépendance de la République du Bas-Canada. L’insurrection armée est prévue pour la première semaine de novembre 1838.
4- L’insurrection de 1838Dès la première semaine de novembre 1838, l’Insurrection est sonnée au Bas-Canada : d’est en ouest, toutes les régions doivent se soulever pour, dans une ultime offensive, marcher sur l’Empire britannique. Cependant, le soulèvement ne trouve finalement écho qu’au sud, dans la région du Suroît et du Haut-Richelieu. Menés par le Dr Robert Nelson, le président intérimaire de la République du Bas-Canada, les Frères Chasseurs affrontent l’armée britannique et se heurtent à ses Volontaires déterminés à mettre fin à l’insurrection.
5- Le dénouementLa défaite d’Odelltown met fin à l’Insurrection de 1838. Décrétée en novembre 1838 par le Général Colborne, l’imposition de la loi martiale autorise l’arrestation de 855 Patriotes, accusés de crime de haute trahison envers la couronne britannique. L’Habeas corpus est également suspendu, ce qui empêche les Patriotes arrêtés d’en appeler de leur condamnation et d’assurer leur défense à leur procès. Sur les 99 prisonniers condamnés à être pendus en public, douze montent sur le gibet. Les autres voient leurs condamnations commuées en diverses sentences dont l’exil en Australie (58 Patriotes), l’emprisonnement et le bannissement du pays (2 Patriotes). La majorité des Patriotes arrêtés lors de cette rafle ont pris une part active au soulèvement de 1838 et proviennent de l’ouest de la Montérégie.
Anciens presbytères (1790-1833)À l’été 1837, de nombreuses assemblées anticoercitives sont tenues à cet endroit. Plus de 2000 Patriotes sont présents à celle du 6 août 1837.
BEAUHARNOISÀ l’automne 1838, dans la nuit du 3 au 4 novembre, le manoir du seigneur Ellice et ses occupants sont faits prisonniers par les Patriotes. Détenu pendant une semaine, le seigneur Edward Ellice est déplacé puis libéré suite à l’intervention de l’armée et à la déroute des Patriotes. En représailles à l’engagement patriote de ses habitants, le village de Beauharnois est saccagé. Jane Ellice, épouse du seigneur, note dans son journal « ... poor Beauharnois ».
Blockhaus de la rivière Lacolle (vers 1781)Site de l’escarmouche du 6 novembre 1838. Les Patriotes, qui tentent de faire passer des armes des États-Unis vers le Bas-Canada, sont rapidement dispersés par les Volontaires.
CALIXA-LAVALLÉEÀ l’automne 1837, la maison du Patriote François-Xavier Paquette dit Lavallée, connue aujourd’hui sous le nom de Maison Moussard, aurait été utilisée comme cache par les Patriotes.
Calvaire de Dominique Charland, Yamaska-Est (1838)
Calvaire de Pierre-Rémi Narbonne (1838)Erigé en l’honneur du Patriote Pierre-Rémi Narbonne par son frère Louis, qui espérait pouvoir ainsi intercéder auprès de Dieu afin que ce dernier soit libéré. Ce ne sera malheureusement pas le cas.
Centre d’exposition La-Prison-des- Patriotes (1836)Cette ancienne prison, appelée autrefois la prison Au-Pied-du-Courant, loge un centre d’exposition dédié à la mémoire des 1300 Patriotes qui y ont été incarcérés entre 1837 et 1840, et des douze qui y ont été pendus.
CHAMBLYAprès les batailles de 1837, l’abbé Mignault, curé de Chambly, vient en aide à de nombreux Patriotes qui s’étaient compromis, et sauve le village de Chambly de la vengeance des troupes britanniques.
CHÂTEAUGUAYDepuis 1835, il existe à Châteauguay l’Union patriotique et indépendante de Châteauguay, créée afin de favoriser l’éducation politique des habitants de la paroisse. En 1838, les Patriotes mettent sur pied des Loges de Frères Chasseurs et établissent un camp à l’automne. De nombreux Frères Chasseurs sont initiés dans l’une des auberges se trouvant aux abords de l’actuel pont Arthur-Laberge. Plusieurs Patriotes de Châteauguay sont incarcérés, certains déportés en Australie, et deux sont exécutés publiquement à la prison du Pied-du-Courant Joseph-Narcisse Cardinal et Joseph Duquette.
Colonne de la Liberté, Saint-Charles-sur-Richelieu (1982)
CONTRECOEURUne partie des 92 Résolutions a été écrite dans la maison d’Alexis-Carme Lenoblet du Plessis.
Croix aux Patriotes, Saint-Denis-sur-Richelieu (1988)
Édifice du Comté (1834)De nombreuses assemblées patriotes se tiennent devant cet édifice qui sert également de prison à une quarantaine de Loyaux jusqu’à ce que des Patriotes y soient emprisonnés à leur tour.
Église méthodiste de Philipsburg (1819) L’église est utilisée par les Loyalistes qui barricadent les fenêtres et s’en servent comme entrepôt d’armes et de munitions.
Église méthodiste d’Odelltown (1823)Le 9 novembre 1838, les Patriotes menés par le Dr Robert Nelson s’attaquent aux Volontaires de l’armée britannique réfugiés dans l’église méthodiste d’Odelltown. Les Patriotes, en manque de munitions et surpris par l’armée venue de derrière, fuient les lieux.
Église Saint-Charles et cimetière (1924)Le curé de Saint-Charles, l’abbé Augustin-Magloire Blanchet, est l’un des rares curés à soutenir la cause patriote. De nombreux gestes lui sont reprochés par le clergé.
Église Saint-Denis et cimetière (1792)Le matin de la bataille du 23 novembre 1837, malgré les protestations du curé François-Xavier Demers, le bedeau Édouard Lussier sonne le tocsin pour prévenir les Patriotes de l’imminence du combat. Cette cloche, nommée Marguerite-Michel, est située dans le clocher droit de l’église de Saint-Denis. L’Église catholique, sous les commandements de Monseigneur Jean-Jacques Lartigue, s’oppose vivement aux mouvements de rébellion. Ainsi, de nombreux Patriotes, qui meurent les armes à la main, sont enterrés hors du cimetière. En 1987, à l’occasion du 150e anniversaire des événements patriotes de 1837, huit croix blanches sont plantées dans ce cimetière, rétablissant la mémoire des huit Patriotes dionysiens morts à la bataille le 23 novembre 1837.
Église Saint-Édouard (1829)Lieu de prédilection de rassemblement des Patriotes qui y organisent, le 3 novembre 1838, un campement de Frères Chasseurs.
Église Sainte-Marguerite-de-Blairfindie (1801) et Vieux presbytère (1822)Le général John Colborne et ses troupes font halte avec leurs chevaux dans l’église et le presbytère voisin.
Église Saint-Eustache (1783)Lieu de la bataille de Saint-Eustache qui oppose les Patriotes, menés par Jean-Olivier Chénier, à l’armée de Sir John Colborne, le 14 décembre 1837. Des traces de boulets de canon, vestiges de la bataille, sont encore visibles sur la façade.
Église Saint-Joachim (1775)À l’intérieur, la voûte du chœur est ornée de deux grandes huiles de Joseph Légaré, peintre et ardent Patriote emprisonné en 1837.
Église Saint-Mathieu
Ferme des ancêtres (1814)La ferme des Dumouchel-Reid est incendiée durant les événements de 1838.
Fort Chambly (1711)Les troupes britanniques commandées par le lieutenant-colonel George Augustus Wetherall quittent le Fort Chambly en direction du camp patriote de Saint-Charles. Elles y affrontent les Patriotes le 25 novembre 1837.
Fort Lennox (1819)Le fort anglais est utilisé comme prison pour la détention des Patriotes arrêtés lors des insurrections.
Fort Stewart (1820-1824)Le fort est utilisé par les troupes britanniques et sert également de prison militaire après les événements de 1837.
Hommage aux PatriotesLa Montérégie a, depuis longtemps, honoré la mémoire des Patriotes qui ont combattu, par les armes et les discours, pour la liberté et la démocratie. Vous trouverez ici une liste regroupant les plus importants monuments rendant hommage aux Patriotes ainsi que les maisons de certains d’entre eux.
Hôtel Nelson, Montréal (1865) Le premier Hôtel Nelson, sur le site de l’actuel Hôtel Nelson (seconde construction), est le lieu de nombreuses réunions patriotes.
Hôtel Prévost (1830)Quartier général des Patriotes de Beauharnois en 1838, cette propriété du Patriote François-Xavier Prévost sert également de lieu de détention de Loyalistes.
Imprimerie du journal La Minerve de Ludger Duvernay (1800)Fondé en 1826 par Augustin-Norbert Morin, le journal La Minerve est acheté l’année suivante par Ludger Duvernay. Il est l’un des journaux les plus influents de son époque.
Introduction
LACOLLELacolle est le théâtre des derniers jours de l’insurrection de 1838. Le 7 novembre, un canon est repris aux Patriotes par les milices locales; il sera utilisé lors de la bataille deux jours plus tard.
LA PRAIRIECarrefour commercial et point névralgique du transport colonial. En 1837, les Patriotes laprairiens s’organisent en une section des Fils de la Liberté, une association paramilitaire patriote, et s’exercent publiquement derrière l’église de La Nativité. Après l’échec de l’Insurrection de 1838, plusieurs Patriotes laprairiens sont faits prisonniers.
LONGUEUILPrisonniers de la Royal Montreal Cavalry, les Patriotes Pierre-Paul Desmaray et le Dr Joseph- François Davignon sont délivrés des soldats par une petite compagnie de Patriotes commandée par Joseph Vincent et Bonaventure Viger.
L’ACADIEL’Acadie est à la fois un village et un comté patriote très important. L’endroit est l’hôte de sept pétitions, quatre assemblées patriotes et de nombreux charivaris. Originaire de L’Acadie, le Patriote Narcisse Grégoire est tué à Lacolle lors de la bataille du 7 novembre 1838 et aurait été enterré sur la terre paternelle.
Mai aux Patriotes, Saint-Antoine-sur-Richelieu (1987)
Mai aux Patriotes, Saint-Césaire (1987)
Mai à Wolfred Nelson, Saint-Denis-sur-Richelieu (2012)Issu d’une ancienne tradition française, ce Mai rend hommage à Wolfred Nelson, médecin émérite, habile homme d’affaires et chef victorieux des Patriotes de Saint-Denis à la bataille du 23 novembre 1837.
Maison « Aux-2-Cheminées » (1837)Cette maison aurait servi à l’armée britannique de point de contrôle et de lieu de surveillance des mouvements patriotes.
Maison de Benjamin Colorie, dite Maison Frédéric, Mercier (vers 1823)
Maison de David Roy et annexe (vers 1835)
Maison de François Chicou-Duvert (vers 1808)C’est sur le terrain de cette maison, appartenant au médecin patriote François Chicou-Duvert, qu’a lieu la dernière assemblée anticoercitive patriote, les 23 et 24 octobre 1837, dite Assemblée des Six-Comtés.
Maison de François-Xavier Desjardins (vers 1820)D’aucuns racontent que Desjardins aurait mis sa maison au service des Patriotes : on y transige des armes, on y tient des réunions, et on utilise la cave afin de cacher des Patriotes recherchés. Présent à la bataille de Saint- Eustache, il est arrêté peu après.
Maison de François-Xavier Paquette dit Lavallée, dite Maison Moussard (1834)
Maison de Henriette Cadieux, L’Assomption (non datée) L’épouse du Patriote Chevalier de Lorimier, Henriette Cadieux, y aménage en 1883 suite à une souscription publique.
Maison de Hiram Moore (vers 1800)
Maison de Jacques Dorion (non datée) Sur le terrain de cette propriété appartenant au Patriote et médecin Jacques Dorion a lieu la première assemblée anticoercitive.
Maison de Jean-Baptiste et Amable Hébert, dite Maison Sauvé, Saint-Charles-sur-Richelieu (vers 1804) Les deux frères Hébert, Jean-Baptiste et Amable, sont tués au cours de la bataille de Saint-Charles. Ils sont inhumés au cimetière du village.
Maison de Jean-Baptiste Mâsse / Maison nationale des Patriotes (1809) Autrefois propriété du sympathisant patriote Jean-Baptiste Mâsse, cette demeure lui sert à la fois de résidence familiale, de magasin général et d’auberge. En 1837, les auberges sont de hauts lieux de socialisation et servent de quartier général pour les Patriotes qui y tiennent leurs rencontres. Le 2 décembre 1837, lors du retour des troupes britanniques à Saint-Denis, c’est dans cette maison, et ce bien malgré la volonté de Mâsse, que se réunissent les soldats et que les ordres sont donnés pour détruire le bourg. L’une des rares survivantes de la vengeance militaire, la Maison Jean-Baptiste-Mâsse abrite aujourd’hui un important musée sur l’histoire des Patriotes de 1837 et de 1838.
Maison de Jean-Joseph Girouard (1840)Incendiée par l’armée britannique en 1837 puis reconstruite sur les fondations de l’ancienne.
Maison de Joseph et Pascal Pinsonneault, Saint-Mathieu (1754-1783)
Maison de Joseph Racette (1830)Capturé lors de la bataille de Saint-Eustache, sa maison aurait servi aux Patriotes de lieu de rencontre.
Maison de Joseph Robert (vers 1805)En mai 1834, une assemblée patriote en faveur des 92 Résolutions se tient sur le terrain de la maison du Patriote Joseph Robert. Capitaine de milice et commandant de division au camp de Saint-Constant en 1838, il est exécuté publiquement à Montréal le 18 janvier 1839.
Maison de Louis-Joseph Papineau (1785)En novembre 1837, les membres du Doric Club - des antipatriotes - s’attaquent à la maison de Louis-Joseph Papineau. Ce dernier quitte sa maison de la rue Bonsecours le 13 novembre 1837 en direction de la vallée du Richelieu. Il s’exile ensuite pour quelques années aux États-Unis et en Europe.
Maison de Louis Mogé (non datée)Au cours de l’assemblée du 7 mai 1837, les Patriotes de Saint-Ours plantent un Mai en l’honneur de Louis Mogé. Le 23 novembre suivant, ce dernier assure la garde de prisonniers à la Bataille de Saint-Denis.
Maison de Louis Pagé (vers 1830)Au cours de la bataille, Louis Pagé reçoit une balle de fusil en pleine poitrine. On raconte qu’il eut la vie sauve grâce à la main de papier confectionnée par sa femme, qu’il portait sous ses habits.
Maison de Louis Viger, Montréal (vers 1765)
Maison de Narcisse Valois, Vaudreuil-Dorion (1810)
Maison de Pierre Reid, dite Maison Reid, Mercier (vers 1819)
Maison des Demoiselles Dormicourt (vers 1805)Les sœurs Thérèse et Marie-Louise, filles du Dr Dormicourt, assistent le Dr Wolfred Nelson après la bataille et soignent des Patriotes et des soldats britanniques blessés lors du combat.
Maison des Gouverneurs (1781)Résidence d’été des Gouverneurs britanniques.
Maison de Timothée Franchère et entrepôt (vers 1821)
Maison Douglass (début 19e siècle)Edward Wheeler Douglass est un capitaine de milice d’allégeance loyale. Sa maison, ses dépendances et son magasin sont perquisitionnés par les Patriotes durant l’Insurrection de 1838.
Maison d’Alexis Sauvageau, dite Maison Sauvageau, Mercier (1800-1825)
Maison d’André-Benjamin Papineau, Laval (1820)
Maison Éloi Roy, Saint-Blaise-sur-Richelieu (vers 1830)
Maison Lang (vers 1780)Le Patriote Joseph-Narcisse Cardinal y passe sa jeunesse dans les années 1820.
Maison Lenoblet-du-Plessis (1794)Propriété du notaire et Patriote Alexis-Carme Lenoblet du Plessis. Plusieurs réunions patriotes ont lieu dans la maison.
MAISON LEPAILLEURLe 14 février 1792, la signature d’un contrat entre les négociants, François Rolland et Pierre Bouthillier, amorce la construction d’un nouveau domaine dans la seigneurie de Châteauguay. Quelques mois plus tard, une grande maison de pierres est érigée face à l’église Saint- Joachim, comportant un vaste terrain et plusieurs dépendances. Jusqu’en 1816, la maison accueille le magasin général du village et son grenier servira à entreposer le grain. C’est de l’époque bas-canadienne que le bâtiment tire son nom, précisément de deux générations de notaires, les LePailleur, qui marqueront l’histoire locale, comme celle des Patriotes. Maison imposante pour l’époque, elle constitue encore aujourd’hui un exemple exceptionnel de la maison québécoise, héritière de l’architecture d’esprit français. Avec son carré de pierres, son puits intérieur, ses citernes d’eau et ses trois foyers, son apparence actuelle est très fidèle à son état d’origine. Aujourd’hui propriété de la Ville de Châteauguay, ce site historique est géré par la Société du Musée du Grand Châteauguay, et a une vocation de mise en valeur de l’histoire et du patrimoine de la grande région châteauguoise. La programmation qui y est offerte touche plusieurs aspects du patrimoine culturel, notamment la vie quotidienne à l’époque du Bas-Canada et les traditions artisanales. Chaque année, plusieurs expositions et de nombreuses activités y sont présentées dans le but de créer un contact entre le public, l’histoire et les traditions. Un lieu de mémoire où il est possible de vivre son histoire, et où les jeunes générations se rapprochent des plus anciennes.
Maison LePailleur (1792)Maison de François-Georges LePailleur, père du Patriote François-Maurice, exilé en Australie. Il est le maître-notaire, puis s’associe à Joseph-Narcisse Cardinal. La maison est occupée par l’armée britannique, puis par des Loyaux durant plusieurs mois. Les panneaux patrimoniaux et l’exposition permanente abordent l’histoire des Patriotes.
MAISON NATIONALE DES PATRIOTESC’est en 1809 que monsieur Jean-Baptiste Mâsse, aubergiste et sympathisant patriote, remplacera sa maison de bois par une vaste maison en pierre des champs. Propriété de la SODEC, classée monument historique en 1977, la maison Mâsse présente plusieurs caractéristiques architecturales qui en font une demeure d’exception : un puits intérieur, une glacière, six foyers et un plan au sol en trapèze rectangle fort atypique. La Maison Mâsse, autrement appelée Maison nationale des Patriotes, est un lieu patrimonial et historique incontournable. Musée sur l’histoire des Patriotes au Bas-Canada, sa principale mission est de vous faire découvrir un pan important de votre histoire : l’histoire des Patriotes au Bas-Canada, de 1837 et de 1838! À partir d’éléments de reconstitution historique et de nombreux objets de collection, l’exposition permanente vous plonge au cœur même des soulèvements patriotes dans toute leur complexité. Qui étaient les Patriotes? Pourquoi se sont-ils soulevés? Patriotes, loyaux, hommes, femmes, tous ces acteurs vous sont présentés afin d’illustrer les différentes facettes de ces événements historiques. De plus, chaque année une panoplie d’activités culturelles est proposée pour toute la famille. Animations historiques, visite patrimoniale de l’auberge et du village, forfaits découvertes, exposition temporaire, activités éducatives… La Maison nationale des Patriotes, un musée au cœur de votre histoire!
Maison Roussil, Terrebonne (vers 1830) Propriété du loyaliste Noël-Théodore Roussil, la maison aurait servi à la détention temporaire de Patriotes.
Mémorial et Place Louis-Joseph Papineau (2012), Saint-Denis-sur-RichelieuGrand homme d’état républicain, Louis-Joseph Papineau est à la fois avocat, député à la Chambre d’assemblée, chef du Parti patriote, et orateur (président) de la Chambre d’assemblée. Présent à Saint-Denis, il quitte le village en direction de Saint-Hyacinthe et des États-Unis peu avant la bataille.
MERCIERConnue autrefois sous le nom de Sainte-Philomène, l’actuelle ville de Mercier faisait partie de l’ancienne seigneurie de Châteauguay. Plusieurs de ses habitants ont contribué à la cause patriote durant la décennie 1830. Quatre d’entre eux sont déportés en Australie en 1839.
Mission protestante Odin-Feller (non datée)À l’automne 1837, une vague de charivaris est entreprise par les Patriotes contre des Loyalistes. En octobre, les charivaristes se tournent vers la mission protestante Odin-Feller.
MONTRÉALDe nombreux Patriotes influents habitent Montréal, et la Banque du Peuple, soutenue par les Patriotes, y a pignon sur rue. En avril 1849, le nouveau parlement du Canada-Uni qui se dresse sur la rue de la Commune, est incendié par des Loyaux furieux qu’une indemnisation soit accordée aux Patriotes.
MONT-SAINT-HILAIRELe 24 novembre 1837, les troupes du lieutenant-colonel George Augustus Wetherall, en route vers le camp patriote de Saint-Charles, font halte sur les terres du seigneur Hertel, site actuel du manoir Rouville-Campbell. Plusieurs Patriotes hilairemontais participent à la bataille de Saint-Charles, le 25 novembre 1837.
Monument à George-Étienne Cartier, Saint-Antoine-sur-Richelieu (1919)
Monument à Jean-Olivier Chénier, Montréal (1891)
Monument à Jean-Olivier Chénier (1937), Saint-Eustache
Monument à Joseph Vincent (1994), Longueuil
Monument à Louis-Joseph Papineau (1879), Montréal
Monument à Louis Marcoux, Saint-Denis (1836)Le Patriote Louis Marcoux est tué à Sorel-Tracy en novembre 1834, lors d’une élection. Ami du Dr Wolfred Nelson, ce dernier fait ériger un monument à sa mémoire sur la place du Marché qu’il avait récemment acquise (1832). L’obélisque est inauguré lors de la première fête de la Saint-Jean-Baptiste, le 23 juin 1836.
Monument à Louis Marcoux, Sorel-Tracy (1987)
Monument aux Patriotes, Beloeil (1987)
Monument aux Patriotes, Châteauguay
Monument aux Patriotes, Contrecœur (2010)
Monument aux Patriotes, L’Acadie (1983)
Monument aux Patriotes, Mercier (2010)
Monument aux Patriotes, Montréal (1853-1866)
Monument aux Patriotes, Montréal (1926)
Monument aux Patriotes, Mont-Saint-Hilaire (1987)
Monument aux Patriotes, Saint-Armand (1987)
Monument aux Patriotes, Saint-Charles-sur-Richelieu (1937)
Monument aux Patriotes, Saint-Hyacinthe (1987)
Monument aux Patriotes, Saint-Marc-sur-Richelieu (1987)
Monument aux Patriotes, Saint-Ours (1987)
Monument aux Patriotes (1913) et Parc des Patriotes (1832), Saint-Denis-sur-Richelieu
Monument aux Patriotes (1991), Saint-Jean-Baptiste
Monument aux Patriotes (1992), Longueuil
Monument aux Patriotes de l’ancien Comté de La Prairie (1979)
Monument de la Déclaration d’Indépendance, Napierville (1988)
Monument et Parc Joseph-Narcisse Cardinal, Saint-Constant (1994)
Monument et Place des Patriotes, Sainte-Martine
Monument funéraire de Robert Nelson, Sorel-Tracy
Monument funéraire d’Augustin-Norbert Morin, Saint-Hyacinthe (1984)
Musée de Sainte-Martine
Musée du Haut-Richelieu
Musée régional de Vaudreuil-Soulanges
NAPIERVILLEChâteau fort patriote. En octobre 1837, des délégués patriotes napiervillois assistent à l’Assemblée des Six-Comtés de Saint-Charles. Au début de novembre 1838, un important camp patriote s’organise à Napierville sous les ordres du Dr Robert Nelson qui ambitionne de prendre Montréal aux mains des soldats britanniques. Le 5 novembre, le camp passe de 300 à près de 5000 hommes, commandés par les Drs Cyrille-Hector-Octave Côté et Robert Nelson. Le Patriote d’origine française Charles Hindenlang s’y distingue notamment.
NOYANLe 28 février 1838, le Dr Robert Nelson, en visite éclair à Caldwell’s Manor, fait la lecture publique de la Déclaration d’indépendance du Bas-Canada. Les Miliciens loyalistes de Missisquoi, informés de la présence du chef patriote, se rassemblent et obligent les Patriotes à se replier vers les États-Unis. Le site exact demeure inconnu.
Patriotes éxécutés à la prison Au Pied-du-Courant21 décembre 1838
Joseph-Narcisse Cardinal, 30 ans, notaire
Joseph Duquette, 22 ans, étudiant en droit
18 janvier 1839
Pierre-Théophile Decoigne, 22 ans, notaire
François-Xavier Hamelin, 23 ans, cultivateur
Joseph Robert, 57 ans, cultivateur
Ambroise Sanguinet, 38 ans, cultivateur
Charles Sanguinet, 36 ans, cultivateur
15 février 1839
François-Marie-Thomas-Chevalier de Lorimier, 35 ans, notaire
Amable Daunais, 21 ans, cultivateur
Charles Hindenlang, 29 ans, militaire
Pierre-Rémi Narbonne, 36 ans, peintre-huissier
François Nicolas, 44 ans, instituteur
Pierre tombale de Dominique Monette dit La Verdue, Saint-Mathieu
Pierre tombale de Jean-Olivier Chénier (1987), Saint-Eustache
Pierre tombale de Narcisse Grégoire, L’Acadie
Pierre tombale de Wolfred Nelson, Sorel-Tracy
Place commémorative des Patriotes, Saint-Cyprien-de-Napierville
Plaque commémorative et canon, Lacolle
Plaque de la Déclaration d’Indépendance du 28 février 1838, Noyan
Plaque didactiqueÀ cet endroit précis seraient survenus, le 17 novembre 1837, les premiers coups de feu de la Rébellion de 1837.
Plaque en l’honneur de Lucien Gagnon, Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix
Quai de BeauharnoisEn novembre 1838, les Patriotes s’emparent du navire à vapeur Henry-Brougham, pensant y trouver des armes. Il est mis hors d’usage pour éviter qu’il ne puisse être utilisé par l’armée britannique.
ROSEMÈRE
SAINT-ANTOINE-SUR-RICHELIEUUne assemblée patriote est tenue à Saint- Antoine le 16 septembre 1837. Lors de la bataille du 23 novembre 1837, de nombreux Patriotes de Saint-Antoine prêtent main-forte aux Patriotes de Saint-Denis.
SAINT-ARMANDC’est à cet endroit qu’a lieu l’escarmouche de Moore’s Corner, le 6 décembre 1837. La maison de Hiram Moore est utilisée comme lieu de détention des Patriotes arrêtés.
SAINT-BENOÎTAprès la victoire à Saint-Eustache, l’armée et les Volontaires se tournent vers Saint-Benoît. Patriotes et habitants déposent les armes et se rendent. Le village est quand même dévasté.
SAINT-BLAISE-SUR-RICHELIEULe 27 novembre 1837, le délateur Joseph Armand dit Chartrand est assassiné par des Patriotes dans un boisé derrière la maison du Patriote David Roy. Ce dernier sera arrêté le 12 décembre 1837. Accusé, il est innocenté en septembre 1838 en même temps que son neveu Éloi Roy, également accusé dans cette affaire.
SAINT-CHARLES-SUR-RICHELIEUÀ l’automne 1837, le village de Saint-Charles, aussi appelé village Debartzch, est le principal camp armé patriote. Le journal l’« Écho du Pays », favorable à la cause patriote, y est imprimé de 1833 à 1836.
SAINT-CONSTANTLors de l’Insurrection de 1838, les Patriotes de Saint-Constant y établissent un camp afin d’assurer la prise de La Prairie. Le 3 novembre de la même année, ils perquisitionnent les Loyaux dont plusieurs sont mis aux arrêts. Tentant de désarmer ceux se trouvant sur le chemin menant vers La Prairie, une escarmouche éclate à la maison de David Vitty.
SAINT-CYPRIEN-DE-NAPIERVILLETerrible théâtre de représailles de l’armée britannique contre les Patriotes : 80 maisons sont détruites et 170 arrestations sont effectuées. Au moins huit citoyens de ce village sont exilés en Australie. Les expéditions punitives se poursuivent jusqu’en 1843.
SAINT-DENIS-SUR-RICHELIEUEn 1837, Saint-Denis-sur-Richelieu est un bourg important de la région, une véritable petite ville où se côtoient de nombreux corps de métiers, des artisans avec leurs boutiques, des médecins et des notaires, un petit port fort achalandé, des agriculteurs et des auberges. Suite à la victoire des Patriotes le 23 novembre, les soldats britanniques reviennent quelques jours plus tard à Saint-Denis et détruisent une soixantaine de maisons de Patriotes.
SAINT-ÉDOUARDEn 1830, le village de Saint-Édouard compte parmi ses habitants plusieurs partisans patriotes qui organisent des assemblées populaires, collaborent à l’intense campagne de charivaris en 1837, et participent à l’Insurrection de 1838. Le célèbre Patriote édouarois Pierre-Rémi Narbonne se démarque aux batailles de Saint-Charles et de Moore’s Corner en 1837, puis d’Odelltown en 1838. Il est pendu à la prison du Pied-du-Courant le 15 février 1839, au côté de Chevalier de Lorimier.
SAINTE-MARTINELes Patriotes martinois dirigent l’attaque contre le manoir seigneurial de Beauharnois puis se replient vers la ferme Baker guidés par Chevalier de Lorimier. La répression militaire est sévère (pillages et incendies). Sur les huit Patriotes de Sainte-Martine qui sont exilés en Australie, deux y meurent.
SAINT-EUSTACHEPrincipal camp armé patriote de la région de Deux-Montagnes. Les Patriotes de Saint-Eustache ont à leur tête un jeune médecin plein de fougue, le Dr Jean-Olivier Chénier. Après les combats sur la rive sud de Montréal en novembre 1837, l’armée de Sir John Colborne se déplace vers la rive nord à la mi-décembre. La bataille du 14 décembre est éprouvante : le chef patriote, Jean-Olivier Chénier, est atteint d’une balle en pleine poitrine.
SAINT-HYACINTHEUne cinquantaine de Patriotes maskoutains sont présents aux batailles de Saint-Denis et de Saint-Charles en novembre 1837. Après avoir quitté Saint-Denis, le matin du 23 novembre 1837, Papineau s’arrête brièvement chez sa sœur Rosalie Papineau-Dessaulles à Saint-Hyacinthe avant de poursuivre sa route vers les États-Unis.
SAINT-MARC-SUR-RICHELIEU Une assemblée patriote a lieu en ce village le 15 mai 1837. Les Patriotes de Saint-Marc prennent part à la bataille de Saint-Charles le 25 novembre 1837.
SAINT-MATHIAS-SUR-RICHELIEUAutrefois appelé Pointe-Olivier. De nombreuses réunions patriotes se tiennent dans la maison de Timothée Franchère.
SAINT-MATHIEUAppelé La Tortue en 1838, ce lieu est le point de convergence des Patriotes venus des États-Unis, de Napierville et de Saint-Constant.
SAINT-OURSImportante seigneurie patriote, c’est à Saint-Ours qu’a lieu la première assemblée anticoercitive.
SAINT-PAUL-DE-L’ÎLE-AUX-NOIXLucien Gagnon est un Patriote très actif de la région : il prend part aux charivaris de 1837 et participe également à quelques batailles, puis trouve refuge aux États-Unis où il joue un rôle de premier plan dans l’organisation des Frères Chasseurs.
SAINT-PHILIPPELes frères Sanguinet, Charles et Ambroise, ainsi que Joseph Robert et François-Xavier Hamelin, tous Patriotes de Saint-Philippe (autrefois La Tortue), sont pendus à Montréal le 18 janvier 1839.
SAINT-RÉMI Plusieurs citoyens de Saint-Rémi sont des Patriotes et Frères Chasseurs actifs. En guise de représailles, le village est saccagé par l’armée le 11 novembre 1838.
Site de la Bataille du 23 novembre 1837 et Cairn aux Patriotes (1934)Site de la bataille du 23 novembre 1837 au cours de laquelle douze Patriotes perdent la vie.
Site de la Bataille du 25 novembre 1837Le 25 novembre 1837, les troupes du lieutenant-colonel George Augustus Wetherall remportent la bataille sur les Patriotes de Saint-Charles. Trente-trois Patriotes y perdent la vie.
Site de la Fabrique de la Paroisse de Saint-ClémentEmplacement du presbytère d’où Jane Ellice dessine sa célèbre aquarelle alors qu’elle est captive des Patriotes.
Site de la maison natale de Joseph-Narcisse Cardinal, Saint-Constant
Site de la maison natale de Ludger Duvernay, Verchères
Site de l’auberge de François CamyréLieu de réunions patriotes en 1834 et en 1837. Présent à la bataille d’Odelltown le 9 novembre 1838, l’aubergiste François Camyré est d’abord condamné à mort en février 1839, puis est finalement libéré.
Site des Barricades du 4 novembre 1838En 1838, alors que les Patriotes des États-Unis se font attendre, les Frères Chasseurs dressent une barricade sur ce carrefour qui relie La Prairie à Napierville. Une courte escarmouche s’y déroule.
Site du Bivouac du 24 novembre 1837
Site du Camp BakerCamp patriote établi le 4 novembre 1838. Les Patriotes y repoussent victorieusement les Volontaires de l’armée britannique le 9 novembre 1838.
Site du hameau ou lieu dit La TortueLors de l’Insurrection de 1838, les deux frères, Ambroise et Charles Sanguinet, assurent le commandement du camp de La Tortue. Ils sont exécutés publiquement à Montréal le 18 janvier 1839.
Société d’histoire de La Prairie-de- la-Magdeleine
SOREL-TRACYDans la décennie 1830, Sorel-Tracy est un petit bourg anglais. Un fort britannique loge un contingent de soldats, et le gouverneur de la colonie y possède une résidence d’été. Surnommée le « bourg pourri », cette ville aux traditions loyalistes voit grandir deux Patriotes parmi les plus radicaux, les frères Wolfred et Robert Nelson.
Statue de l’abbé Pierre-Marie Mignault (1909), Chambly
VAUDREUIL-DORIONFief de l’intrépide Patriote Charles-Ovide Perrault, qui organise, entre autres, de nombreuses assemblées patriotes durant la décennie 1830. Un Comité de correspondance avec le Comité central et permanent de Montréal y est créé en 1836.
VERCHÈRESRédacteur du journal patriote La Minerve et fondateur de la Société Saint-Jean-Baptiste, Ludger Duvernay est un important Patriote originaire de Verchères qui aurait, selon les plus récentes recherches, participé à la fondation de la société secrète des Frères Chasseurs.
Vieux-Moulin, Saint-Bruno-de-Montarville (1761)Le Patriote Édouard-Élisée Malhiot y aurait établi un camp patriote en novembre 1838.
Vieux moulin à farine du seigneur Ellice (1831)Le moulin sert de lieu de détention provisoire pour plusieurs dizaines de Patriotes arrêtés durant le mois de novembre 1838.
No points of interest found!
1- Les prémices de la révolte
2- Les batailles de 1837
3- Avant 1838 : La planification
4- L’insurrection de 1838
5- Le dénouement

BEAUHARNOIS

CALIXA-LAVALLÉE
Calvaire de Dominique Charland, Yamaska-Est (1838)


CHAMBLY
CHÂTEAUGUAY

CONTRECOEUR






Église Saint-Édouard (1829)

Église Saint-Eustache (1783)

Église Saint-Mathieu
Ferme des ancêtres (1814)
Fort Chambly (1711)
Fort Lennox (1819)
Fort Stewart (1820-1824)
Hommage aux Patriotes
Hôtel Nelson, Montréal (1865)

Imprimerie du journal La Minerve de Ludger Duvernay (1800)

LACOLLE
LA PRAIRIE
LONGUEUIL
L’ACADIE



Maison « Aux-2-Cheminées » (1837)



Maison de François-Xavier Desjardins (vers 1820)

Maison de Henriette Cadieux, L’Assomption (non datée)




Maison de Jean-Joseph Girouard (1840)

Maison de Joseph Racette (1830)

Maison de Louis-Joseph Papineau (1785)


Maison de Louis Viger, Montréal (vers 1765)
Maison de Narcisse Valois, Vaudreuil-Dorion (1810)
Maison de Pierre Reid, dite Maison Reid, Mercier (vers 1819)



Maison Douglass (début 19e siècle)
Maison d’Alexis Sauvageau, dite Maison Sauvageau, Mercier (1800-1825)
Maison d’André-Benjamin Papineau, Laval (1820)





MAISON NATIONALE DES PATRIOTES
Maison Roussil, Terrebonne (vers 1830)

MERCIER

MONTRÉAL
MONT-SAINT-HILAIRE

Monument à Jean-Olivier Chénier, Montréal (1891)
Monument à Jean-Olivier Chénier (1937), Saint-Eustache

Monument à Louis-Joseph Papineau (1879), Montréal



Monument aux Patriotes, Châteauguay


Monument aux Patriotes, Mercier (2010)
Monument aux Patriotes, Montréal (1853-1866)







Monument aux Patriotes (1913) et Parc des Patriotes (1832), Saint-Denis-sur-Richelieu


Monument aux Patriotes de l’ancien Comté de La Prairie (1979)






Musée du Haut-Richelieu
Musée régional de Vaudreuil-Soulanges
NAPIERVILLE
NOYAN
Patriotes éxécutés à la prison Au Pied-du-Courant
Pierre tombale de Dominique Monette dit La Verdue, Saint-Mathieu
Pierre tombale de Jean-Olivier Chénier (1987), Saint-Eustache


Place commémorative des Patriotes, Saint-Cyprien-de-Napierville

Plaque de la Déclaration d’Indépendance du 28 février 1838, Noyan
Plaque didactique
Plaque en l’honneur de Lucien Gagnon, Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix
Quai de Beauharnois
ROSEMÈRE
SAINT-ANTOINE-SUR-RICHELIEU
SAINT-ARMAND
SAINT-BENOÎT
SAINT-BLAISE-SUR-RICHELIEU
SAINT-CHARLES-SUR-RICHELIEU
SAINT-CONSTANT
SAINT-CYPRIEN-DE-NAPIERVILLE
SAINT-DENIS-SUR-RICHELIEU
SAINT-ÉDOUARD
SAINTE-MARTINE
SAINT-EUSTACHE
SAINT-HYACINTHE
SAINT-MARC-SUR-RICHELIEU
SAINT-MATHIAS-SUR-RICHELIEU
SAINT-MATHIEU
SAINT-OURS
SAINT-PAUL-DE-L’ÎLE-AUX-NOIX
SAINT-PHILIPPE
SAINT-RÉMI

Site de la Bataille du 25 novembre 1837
Site de la Fabrique de la Paroisse de Saint-Clément


Site de l’auberge de François Camyré
Site des Barricades du 4 novembre 1838
Site du Bivouac du 24 novembre 1837

Site du hameau ou lieu dit La Tortue

SOREL-TRACY

VAUDREUIL-DORION
VERCHÈRES
Vieux-Moulin, Saint-Bruno-de-Montarville (1761)

No points of interest found!